Les 3 freins qui t’empêchent d’écrire (et comment les surmonter)

1. Les grands artistes volent

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Lorsqu’on débute, on s’imagine que les plus grands artistes sont frappés par une inspiration divine, qu’ils ont des idées plus originales que les autres. Et, que c’est pour ça qu’il sont reconnus. 

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C’est faux. 

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L’inspiration du génie n’existe pas. Tous les artistes s'inspirent d'autres artistes. C’est d’ailleurs ce que Picasso décrit par sa célèbre phrase : “Les bons artistes copient, les grands artistes volent”. 

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Et, par “voler” on ne veut pas dire plagier. On ne veut pas dire imiter. Ce qu’on veut dire c’est s'imprégner, s’approprier puis restituer à sa manière. 

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C’est en s’inspirant de plusieurs artistes qu’on crée une œuvre d’art unique. 

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2. Les œuvres sont des patchworks d’inspirations

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Dans le film Ne montre jamais ça à personne qui documente le processus de création du dernier album d’Orelsan, celui-ci explique qu’il s’est inspiré de musique Disco et de Drill. 

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Ces deux genres existent déjà mais, c’est leur association, la Disco Drill, qui rend l'œuvre originale et différente. 

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Heureusement, il existe des milliards de combinaisons possibles.

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Comme en génétique, vous avez les mêmes parents que vos frères et sœurs et pourtant, vous n’êtes pas leur copie.

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Si vous mélangez plusieurs inspirations, vous créerez une œuvre nouvelle. Ce n’est pas de la copie.

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3. Partir de zéro est un piège

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Partir de zéro est donc le PIRE piège pour les débutants. Car il augmente le temps d’écriture par 10 voire par 1000. L’idéation est un processus lent et profond. Vous n’aurez jamais assez de matière si vous essayer de sortir toutes les idées de votre tête. 

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C’est à ce moment-là que vous abandonnerez.

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Pour bien écrire (et pour bien créer), il faut donc beaucoup lire (ou de manière générale, consommer du contenu). 

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Pour voler, encore faut-il qu'il y ai quelque chose à voler. 

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Si vous ne consommez pas énormément de contenu, vous n’aurez jamais d’inspiration. 

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Je vous conseille de tenir un carnet de note (simplement dans les notes de votre téléphone) pour relever les éléments intéressants au fil de vos lectures, podcast, scrolls. 

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Créez votre propre boîte à idées.

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Voici une capture d'écran de la mienne. Les idées sont classée par # ce qui me permet de les retrouver plus facilement

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1. Cette peur est ancrée dans nos gênes

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Cette crainte provient de notre cerveau reptilien, elle est physiologique. 

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En effet, à l’époque où nos civilisations étaient encore primitives, vivre en groupe était une question de vie ou de mort pour les individus. Alors, si vous aviez un comportement, des mots, une attitude qui pouvait trahir le groupe, vous risquiez le rejet social. 

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C’est la peur que dissimule celle du regard des autres : si je dis une bêtise, je risque le rejet social. Et donc, la mort. 

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Maintenant qu’on sait ça, c’est déjà plus rassurant. Si on en est là c’est que notre cerveau nous CRIE littéralement de ne pas nous jeter à l’eau (comme si on allait physiquement le faire). Il nous protège. 

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Mais, on vit désormais dans un monde où nous n’avons plus besoin de chasser et de cueillir pour nous nourrir. 

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Alors, cette peur n’a plus lieu d’être.

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2. 3 manières de surmonter la peur du jugement

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Personne ne vous regarde. Internet pullule de contenu en tout genre. Si le vôtre est nul, personne ne va s’attarder dessus. 99,9% du temps les gens passent leur chemin sans même s’en souvenir. Vous souvenez-vous du dernier post que vous avez scrollé sans lire ? Non ! Vous vous donnez plus d’importance que les gens ne vous en donnent.

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Le risque de publier est minime mais le gain potentiel est gigantesque. Un post, un article,une vidéo qui ne fonctionne pas, c'est quelques vues. Un contenu qui explose peut dépasser des millions. 

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Actuellement, une minorité de gens prennent la parole. Ils bénéficient d’un avantage concurrentiel dans un monde où il n’y a pas besoin de permission pour prendre la parole. Vous êtes à une seule action d’en faire partie : publier. 

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3. Écrivez comme si vous n’alliez jamais publier 

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Il faut découler le moment de l’écriture du moment de la publication. Lorsque vous prenez la plume, imaginez que vous écrivez pour vous-même. Ou, que personne ne va lire ce qui est écrit. Cet exercice vous permet de lever vos pensées et vos réflexions les moins banales, les plus risquées et souvent, les plus intéressantes. 

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Prenez ensuite un autre moment pour prendre la casquette “publication” et enlever ce qui vous semble hors du cadre ou du sujet.

1. Le perfectionnisme est toxique

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Si je devais publier des contenus parfaits, je serai encore en train de préparer mon premier post. Sachez une chose : ce ne sera jamais parfait. 

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Pire, il y a 99% de chance que ce que vous allez faire sera nul. 

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Parce que c’est la première fois que vous le faites. 

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Mais, c’est le seul chemin pour devenir bon. Il est impossible de progresser sans pratiquer.

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La première fois qu’il a tenu un crayon, Michel-Ange n’a pas peint la chapelle Sixitine. Il a fait comme nous tous : des bonshommes en bâton. 

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Ce qui fait la différence c’est que lui s'est entraîné tous les jours jusqu’à devenir génial. 

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Si vous n’acceptez pas de faire des choses médiocres, vous ne ferez jamais des choses correctes ni excellentes. 

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Il s’agit de dépasser son égo. Créer du bon contenu demande de l’humilité. 

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2. On se juge plus durement qu’on ne juge les autres

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Allez voir d’autres personnes qui publient sur votre thématique. Vous verrez que ce qu’elles font est à votre portée. Elles n’en savent pas plus que vous, elles ne sont pas agrégées de philosophie. Pourtant, elles ont créé un contenu, un média et elles sont reconnues dans leurs thématiques. 

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Ce qui vous différencie c’est qu’elles ont eu le courage de le faire publiquement.

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Soyez courageux.